jeudi 21 mars 2019

Disorder

Chaque moment, chaque instant, chaque journée et chaque semaine libre sont occupés par ces interrogations, je les reprends là où je les avais laissées et parfois il y a des retours en arrière, des rebuffades et des ratures. Jamais FECONDES. En fait j'ai l'impression de m'occuper finalement juste pour les éviter, les fuir et ne pas me les poser. #divertissement anyone ?

I've been waiting for a guide, to take me by the hand... Est-ce qu'un jour je ne compterai pas sur les autres, pour prendre des décisions pour moi ? Où vivre, que faire de ma peau ? Je suis lente, mais lente, je prétends aux autres qu'il faut du temps, qu'il faut que les choses se révèlent ou se décantent, mais soyons honnête, quand je veux vraiment un truc, quand j'en ai vraiment envie, je l'obtiens - il faut parfois faire preuve d'un peu de patience soit, mais je me donne du mal et place toutes mes forces dans la même direction. Et donc là ? Et bien là, les forces se dispersent, il n'y a pas franchement de stratégie - si ce n'est la fuite, et on ne suit pas un ordre de bataille rangée. 

Au moindre silence tout cela me surgit à la gueule sans crier gare, et bien sûr ce que je me dis, c'est que je devrais consulter cette gamine de 16 ans, que j'ai pourtant bien été, qui faisait tout avec évidence, et confiance, savait ce qu'elle voulait, choisissait en toute indépendance, ou en tout cas en avait le sentiment. Et le sentiment, c'est bien suffisant, qu'y a-t-il d'autres de toutes façons ? Qui compte-je leurrer ? J'en viens parfois à un point où je ne sais pas si j'ai bien le droit de revendiquer cette liberté, si elle ne serait pas trop encombrante, alors qu'au fond, je veux juste saisir la lumière, les soleils, les quelques journées qu'on a ici, qui nous ont été octroyées, pendant un court espace de temps.

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