jeudi 18 juillet 2013

Les plantes jaunissent. Chaleur écrasante à Paris. L'herbe du champ de mars, éprouvée à la fois par la foule du 14 juillet et la canicule inopinée, a rendu l'âme, aplatie en une vague étendue desséchée. Je lis sur mon balcon, mon chaton à mes pieds, jette un oeil aux expos avant d'en finir avec Paris pour presque un mois. Je traverse la BNF, le Louvre, la filmothèque, la Cité de l'architecture et dîne sur la terrasse de M., dans le 7ème arrondissement. Je quitte ma psy, le lundi et le jeudi en me sentant vaguement coupable, je retourne à mes occupations : pérégrinations et dérive, musées et lecture et la laisse à ses patients, clouée dans son cabinet, face à sa bibliothèque immobile et au divan râpé. L'été est là, je ne veux pas le louper.