dimanche 1 juin 2008

spring and summertime

Hello music lovers,

Aujourd'hui, pas du super récent, ça a déjà presque un an (i'll make up it up to you this week with some nice good stuff :) ) !



Animal Collective est un groupe de Baltimore, qui ont sorti 4 albums sous leur nom actuel. Là c'est Fireworks, extrait de leur dernier opus : Strawberry Jam, sorti en septembre 2007.

La petite histoire, c'est que j'ai entendu pour la première fois cette chanson sur le Black Berry de J. (stands for Jeremiah) un étudiant en cinéma avec un hoodie am'ap' sur le dos, et le skate à la main, rencontré à la Union Train Station de Pdx.

Animal Collective a fait le coachella 2008, et leur musique squatte à peu près toutes les séries teens et déchirées du moment : Gossip Girl, Skins... C'est bien comme j'aime : noisy et foufouhead.

C'est dimanche, postsecretday, et aussi l'occasion de jeter son dévolu sur tout un tas de trucs :




(mais 85 POUNDS, c'est abusif, I might go with the UO here)

+ un fute noir ou une jupe noire

On reste définitivement toute la vie la personne qu'on était à 15 ans (ou 16 ou 17, don't get all nazi on me). On recherche toujours l'exaltation qui nous habitait aux premières fois, ces précieux moments où on se sent vivre jusqu'à l'épuisement, où tout apparaît plus vif, effarant, comme une photo lomo réussie. Le but de toute une vie c'est surement de retrouver cet état, où, si tout allait bien t'es juste confortable avec toi même, et tu as tous les droits.

Je vous laisse avec Derek, la dernière chanson de Strawberry Jam, c'est putain de criminel de terminer un album avec cette chanson je crois !



PS : Bonne fête mec !

C'était quoi alors vos 15, ou 16, ou 17 ans ?

9 commentaires:

Anonyme a dit…

15 ans, mmmhh, je crois que c'est là où je me disais que tout était possible, où jcroyais dur comme fer à l'avenir, aux projets que je faisais avec mes copines. C'était le temps des passions (pas forcément amoureuse), le temps de l'imagination fertile et des sentiments exaltés, je ressentai tout plus fort, un livre qui me plaisait, le regard d'un beau garçon... Le temps des rires bêtes et de cette débile envie qu'on a à cette époque: grandir.
*nostalgie*

ai-je bien répondu à ta question?

Anonyme a dit…

Arg, ma connection est toute pourrie ce soir, je sais pas ce qui lui arrive, du coup j'arrive pas à charger tes vidéos :(

En tout cas pour ce qui est de mes 15 ans... je considère avoir pas mal changé depuis ce temps là, ma vision de la vie, mes attentes, mon ressenti sur les différentes choses... tout a évolué. Et en même temps je suis pas sûre d'avoir tellement mûri que ça. Certaines interrogations sont toujours là, même si leur forme a changé. Mes 15 ans, c'était l'époque d'une énooorme remise en question. J'étais terriblement mal dans ma peau. Donc question exaltation... oui c'est sûr, j'étais complètement à fleur de peau sur tout et n'importe quoi. En fait, mes 15 ans, c'était le début de ma propre découverte. Et je pense que celle ci n'est pas totalement finie encore aujourd'hui.

Putain, jsuis hyper brouillon, désolée... :S

Anonyme a dit…

Mes 15, 16, 17 ans, je les vis maintenant. Alors j'ai absolument aucun recul, je me dis juste que je vis certainement mes plus belles années, que j'ai la chance d'avoir beaucoup de liberté pour peu de responsabilités et j'essaye d'en profiter autant que je peux.

C'est vrai que mes 15 ans, l'entrée au lycée, ça a marqué un grand changement et j'ai beaucoup évolué.

Pour résumer, mes 15-16 ans, c'est beaucoup de conneries, pas forcément super constructives d'ailleurs, le lycée, voir mes amis comme une vraie famille de coeur, beaucoup de soirées, s'ouvrir aux gens et au monde, me chercher beaucoup aussi sans vraiment me trouver, des sentiments toujours exacerbés, avoir l'impression d'être unique en sachant très bien qu'on ne l'est pas pourtant.

Bon bah voilà pour ma super réponse pas forcément constructive. x].

Bonne soirée.

Anonyme a dit…

Non et puis en plus c'est nul ce que j'ai dit, there's no end à la découverte de soi-même ! Aaaaye aye aye, j'ai réussi à revenir carrément sur le thème de mon premier partiel en voulant répondre à ta question ! C'est fini, je boycotte ton blog !

-f a dit…

dawn > J'attendais ce genre de réponse oui ! merci ! (d'être passée, de lire et de répondre!)

etoya > Nooon boycotte pas. Parfois c'est pas mal de se connaître un peu je crois. Se connaître en entier, c'est assez... narcissique je trouve (j'ai peut-être tord) et ça détruit un peu tout le fun, mais s'appréhender ça peut être utile. Ca évite de se défigurer à tenter d'être ceci, vivre cela... Enfin pour moi en tout cas, y'à surement pas de recette universelle. Merci aussi pour les DEUX commentaires ! (et bon courage pour la suite!)

adrenaline > merci aussi ! J'avais beaucoup, et ai encore, la même impression. Mais je pense qu'elle est fondée. On est tous uniques ! Ca veut pas dire qu'on est tous exceptionnellement géniaux, mais limite cela dit.

Anonyme a dit…

Oh oui Firworks de Animal Collective, je l'aime beaucoup (connu grâce à Skins, youhou).

Bref, l'année de mes 15 ans j'étais dans une impasse niveau études, je ne foutais rien en cours, rien ne m'interessait et j'ai voulu changer d'orientation au moins une bonne dizaines de fois dans l'année. Me projeter dans l'avenir était devenu impossible, j'étais sûre de n'arriver à rien. Pareil pour le relationnel, je sortais tout juste de ma période "noire", les années collèges, un véritable calvaire pour moi, j'avais une estime de moi complètement négative. En fait c'était une période de changement, un peu comme passer de Pikachu à Raichu [...], en pleine recherche d'identité, un nouveau départ (le lyçée) qui s'est transformé en faux départ. Disons que tout s'est plus ou moins débloqué lorsque j'ai redoublé, l'année de mes 16 ans donc, c'était ça le vrai nouveau départ, certainement la plus belle année de mon adolescence. Je regrette simplement d'avoir été trop sage, ça paraît con mais j'ai l'impression de n'avoir rien vécu et donc d'être décalée pr rapport à ceux de mon âge. J'ai toujours 16 ans, quelque part...

Loo a dit…

15 ans pour moi, c'était l'année des découvertes, l'amitié, les garçons, les bêtises, la fête, tout ces trucs là. J'en ai vraiment de bons souvenirs, j'étais une surexcitée de la vie, heureuse de vivre et tout, exaltée, etc.
16 ans, ça a été l'année introspection, où on se découvre soi, se réveille un peu, prend conscience du monde autour de soi, vouloir tout changer, se poser des questions existentielles, comme tout ado de 16 ans, en ayant l'impression de faire de la philo parce qu'on s'interroge sur le bien et le mal.
17 ans, c'est passer son temps à retrouver la candeur des 15ans, le mal être de l'adolescence qui prend tout son sens, la peur, le vide, tout ça.

Bref, un truc assez stéréotypé finalement.

J'aime bien ce que tu dis là-dessus. Ca mérite réflexion, mais c'est joliment dit.

Anonyme a dit…

15, 16, ou 17, j'étais en ébullition, en rebellion contre ma mère, mon beau père, mon appareil dentaire, l'autorité en général, je me battais littéralement, je voulais épouser Zidane et Léonardo Di Caprio, j'écrivais des faux articles de journaux qui parlaient de la fille que je suis maintenant... Du coup, ta théorie ne s'applique pas tout à fait à moi.

Anonyme a dit…

Ich muss sagen...
Je suis pas du tout du genre à regretter sa jeunesse, et mes 15, 16 et 17 ans sont des années que, pour la plupart, ne souhaite pas vraiment revivre. Je me croyais mature, mais en relisant ce que j'ai pu écrire, j'en ai honte. J'étais une fille vraiment blessée profondément, mais ça a un peu changé depuis, il est vrai que j'ai pas été gâtée dans ma vie. De plus on m'interdisait pas mal de trucs. Je ne faisais pas grand chose pour changer, et pour être honnête j'ai que peu appris la leçon. J'étais trop concentrée sur l'école, pour moi sécher les cours c'était un pêché, mais à mes 17 ans j'ai été à l'université et j'ai commencé à changer. Pour résumer, j'ai commencé à vivre à 17 ans, à vivre des trucs géniaux. J'ai honte quand je vois ce que j'étais avant 17 ans, et c'est là que ma nostalgie commence.