mercredi 14 mai 2008

abroad friends

il est tard, je devrai dormir et je n'en ai aucune envie : jet lag jet lag. Tout à l'heure, je lisais une interview de François Nourrissier, ce qui me rappelle fondamentalement à quel point j'aimerai moi aussi savoir écrire, à quel point la littérature EST, pour moi en tout cas, la vie, la résistance, le meilleur mode d'être qui soit. Alors je griffone un peu, deux trois trucs sans convictions, j'appelle Boyfriend en Suisse, il semble grognon, je suis fatiguée et j'aimerai me blottir contre lui, traverser un parc la main dans la sienne, et finalement, ce soir, il est 1h du matin, j'écoute Sonic Youth, et j'écris ce que j'ai en tête d'une traite et sans relire et un tas de choses, de gens, me manquent, et je n'en reviens pas de parvenir à m'entendre avec les gens, et je sens seulement deux choses présentes en moi, l'envie de réussir mes exams comme une malade mentale, et l'envie de partir, partir, partir, partir, pour fêter ça. Attendre dans les aéroports, rassembler mes affaires, marcher encore des heures, me tromper de chemin, être fatiguée, être heureuse, et être heureuse d'être fatiguée et commencer la journée sans savoir comment elle se terminera.

Au début de mon séjour, il m'envoyait un mail : "regarde le clip "I will possess your heart" de Death Cab For Cutie, il m'a fait penser à toi".

Aucun commentaire: